Les cicatrices peuvent couper dans les deux sens : elles peuvent nous donner un sentiment de fierté, ou elles peuvent nous traumatiser en nous rappelant le passé. Dans cet esprit, la tatoueuse Flavia Carvalho a décidé de lancer un projet appelé « A Pele da Flor » (traduction : « La peau de la fleur »). A travers ce projet, elle offre des services gratuits aux femmes qui ont des cicatrices de violence conjugale.
Flavia Carvalho dirige un studio à Curitiba, au Brésil. Elle a aidé des femmes qui ont été poignardées par des couteaux, abattues par balles et dissimule également des mastectomies.
J'ai commencé le projet assez récemment, et je n'avais aucune idée qu'il recevrait autant d'attention médiatique. Cela a commencé très spontanément. Comme je l'ai dit, mes services sont à cent pour cent bénévoles, et le seul « coût » que les femmes doivent investir est de choisir un design pour leurs tatouages !
Elle raconte comment tout a commencé :
Tout a commencé il y a environ deux ans lorsque j'ai travaillé avec une cliente qui voulait couvrir une large cicatrice sur son abdomen.
Celui qui m'a le plus choqué est l'histoire d'une jeune fille de 17 ans qui est sortie avec un homme plus âgé et, pendant des mois, a souffert de la relation de violence physique
Quand il a voulu rompre avec elle, il a programmé une rencontre, et après qu'ils ont commencé à se battre, il l'a poignardée plusieurs fois dans l'abdomen et l'a violemment violée
Ce tatouage recouvre une cicatrice laissée par une balle :
C'est un tatouage qu'elle a fait pour une femme qui avait subi une mastectomie.
C'est une idée remarquablement touchante, apportant de la lumière à des situations autrement sombres.
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